Mon intérêt pour le droit international s’est développé de façon exponentielle depuis les dernières années. Je suis en cours d’obtention de mon baccalauréat en relations internationales et droit international (BRIDI) à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). En offrant une formation bidisciplinaire pertinente en droit international et relations internationales, ce baccalauréat a su confirmer mon intérêt pour les enjeux mondiaux et m’a permis de développer des compétences propres à l’analyse des phénomènes internationaux.
Ayant également développé un intérêt pour le processus éditorial, dès ma première session au BRIDI, l’offre de stage à la Revue québécoise de droit international (RQDI) a particulièrement retenu mon attention. J’étais consciente qu’un stage au sein de la Revue me donnerait l’expérience ainsi que les compétences indispensables pour atteindre mes objectifs. Lors de l’été 2020, j’ai intégré l’équipe de la RQDI en tant que stagiaire. Mon premier mandat consistait en la rédaction d’une recension. Ce travail d’analyse critique d’un ouvrage portant sur le droit international de la culture m’a donné l’occasion d’approfondir mes connaissances sur le sujet et d’accroître mon intérêt pour cette branche du droit. Mon second mandat effectué au sein de la RQDI avait trait à l’édition d’un texte portant sur les instances juridiques internationales en matière de droits de la personne. Ce mandat m’a permis de développer mes compétences en recherches scientifiques et mon sens de la minutie. Après avoir complété mon stage, il était important pour moi de continuer à offrir mes services à une organisation qui m’a permis d’évoluer en tant qu’étudiante en droit international. C’est donc à titre de bénévole que j’ai poursuivi au sein de la Revue. Je suis actuellement responsable aux évaluations externes. Ponctuellement, j’effectue également quelques mises à jour du site web de la SQDI.
Je me considère encore dans la phase exploratoire, mais il est certain que j’ai un intérêt marqué pour tout ce qui touche au droit international. Je participe actuellement à la Clinique internationale de défense des droits humains de l’UQAM (CIDDHU) et dans le cadre de notre mandat, en collaboration avec Scholars at Risk (SAR), mon équipe et moi travaillons présentement sur le cas de Patrick Zaki. Ce dernier est un étudiant universitaire et défenseur des droits humains qui est actuellement détenu en Égypte en représailles apparentes pour ses recherches pacifiques sur les droits humains. Cette expérience pratique me permet de confirmer mon intérêt pour la défense des droits humains et me motive à continuer à agir pour cette cause qui me tient à cœur. Le droit international de la culture est également une branche du droit qui m’interpelle. Cet intérêt a été suscité à la suite de conférences sur le sujet, offertes dans le cadre d’une école d’été organisée par l’Université de Sherbrooke, auxquelles j’ai pu assister. Le droit international de la culture est un sujet passionnant qui a tout de suite su piquer ma curiosité et sur lequel j’aimerais faire davantage de recherches.